Actualités | EuropeMagazine d'information en ligne. Pour une diversité de l'information dans tous les domaines et pour toutes les cultures.https://www.patmedias.fr/europe2024-03-29T07:54:34+01:00Patmédiaspatrick [POINT] jean-pierre [AT] patmedias [POINT] frJoomla! - Open Source Content ManagementBiélorussie : Loukachenko plus que jamais au pouvoir ?2024-03-03T20:41:06+01:002024-03-03T20:41:06+01:00https://www.patmedias.fr/europe/bielorussie-loukachenko-plus-que-jamais-au-pouvoirRédaction Patmedias avec ZoominTvpajeanpierre [AT] gmail [POINT] com<p><img src="https://www.patmedias.fr/images/photos/NEWS/EUROPE/snapshot_8.jpg" /></p><p>Le chef d’État biélorusse Alexandre Loukachenko a déclaré qu’il se présenterait à nouveau à l’élection présidentielle de son pays en 2025, a rapporté dimanche 25 février dernier, l’agence de presse nationale BelTA. À 69 ans, il dirige la Biélorussie depuis 30 ans et sa première élection en 1994.</p>
<p>Alexandre Loukachenko a encore fait contrôler étroitement les élections législatives et locales qui se sont tenues dimanche 25 février. Pour la première fois en Biélorussie, les rideaux des isoloirs des bureaux de vote ont été retirés et les électeurs n’ont pas eu le droit de prendre des photos de leur bulletin. Aucun représentant de l’OSCE n’a eu le droit d’être présent pour vérifier le bon déroulement de l’élection. Dimanche, Alexandre Loukachenko a accusé l’Occident d’essayer d’utiliser le vote pour « déstabiliser » ce pays de 9,5 millions d’habitants. Depuis l’invasion en Ukraine, le président biélorusse est redevenu l’un des plus proches alliés du président russe Vladimir Poutine.</p>
<div>{vimeo}918902411{/vimeo}</div>
<blockquote>
<p>L’opposition a appelé au boycott de l’élection</p>
</blockquote>
<p>Dans une déclaration sur les résultats préliminaires dimanche soir, la Commission électorale centrale a déclaré que 73 % des 6,9 millions d’électeurs biélorusses ont participé à l’élection de 110 députés et 12 514 conseillers locaux. La très grande majorité des candidats se présentant devant les électeurs appartiennent aux quatre partis officiellement enregistrés et qui soutiennent l’action du régime : Belaya Rus, le Parti communiste, le Parti libéral-démocrate et le Parti du travail et de la justice.</p>
<p>Tous les autres partis se sont vus refuser l’autorisation de participer, ce qui a suscité l’appel au boycott de la cheffe de l’opposition biélorusse Svetlana Tikhanovskaïa. Celle-ci est en exil en Lituanie depuis l’élection présidentielle de 2020, dernier scrutin qui avait vu la dernière grande forte contestation du régime. 35 000 personnes avaient été arrêtées dans les mois suivants.</p><p><img src="https://www.patmedias.fr/images/photos/NEWS/EUROPE/snapshot_8.jpg" /></p><p>Le chef d’État biélorusse Alexandre Loukachenko a déclaré qu’il se présenterait à nouveau à l’élection présidentielle de son pays en 2025, a rapporté dimanche 25 février dernier, l’agence de presse nationale BelTA. À 69 ans, il dirige la Biélorussie depuis 30 ans et sa première élection en 1994.</p>
<p>Alexandre Loukachenko a encore fait contrôler étroitement les élections législatives et locales qui se sont tenues dimanche 25 février. Pour la première fois en Biélorussie, les rideaux des isoloirs des bureaux de vote ont été retirés et les électeurs n’ont pas eu le droit de prendre des photos de leur bulletin. Aucun représentant de l’OSCE n’a eu le droit d’être présent pour vérifier le bon déroulement de l’élection. Dimanche, Alexandre Loukachenko a accusé l’Occident d’essayer d’utiliser le vote pour « déstabiliser » ce pays de 9,5 millions d’habitants. Depuis l’invasion en Ukraine, le président biélorusse est redevenu l’un des plus proches alliés du président russe Vladimir Poutine.</p>
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<p>L’opposition a appelé au boycott de l’élection</p>
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<p>Dans une déclaration sur les résultats préliminaires dimanche soir, la Commission électorale centrale a déclaré que 73 % des 6,9 millions d’électeurs biélorusses ont participé à l’élection de 110 députés et 12 514 conseillers locaux. La très grande majorité des candidats se présentant devant les électeurs appartiennent aux quatre partis officiellement enregistrés et qui soutiennent l’action du régime : Belaya Rus, le Parti communiste, le Parti libéral-démocrate et le Parti du travail et de la justice.</p>
<p>Tous les autres partis se sont vus refuser l’autorisation de participer, ce qui a suscité l’appel au boycott de la cheffe de l’opposition biélorusse Svetlana Tikhanovskaïa. Celle-ci est en exil en Lituanie depuis l’élection présidentielle de 2020, dernier scrutin qui avait vu la dernière grande forte contestation du régime. 35 000 personnes avaient été arrêtées dans les mois suivants.</p>Guerre entre Israël et le Hamas: Les députés européens appellent à un cessez-le-feu permanent à deux conditions2024-01-21T09:54:34+01:002024-01-21T09:54:34+01:00https://www.patmedias.fr/europe/guerre-entre-israel-et-le-hamas-les-deputes-europeens-appellent-a-un-cessez-le-feu-permanent-a-deux-conditionsRédaction Patmediaspajeanpierre [AT] gmail [POINT] com<p><img src="https://www.patmedias.fr/images/photos/NEWS/monde/gaza/gaza.jpg" /></p><p>Les députés demandent que tous les otages soient libérés immédiatement et sans condition et que l’organisation terroriste du Hamas soit démantelée.</p>
<p>Dans une résolution adoptée jeudi, les députés expriment leur plus profonde tristesse pour les victimes innocentes des deux côtés. Ils appellent à un cessez-le-feu permanent et à relancer les efforts en vue d’une solution politique à condition que tous les otages soient libérés immédiatement et sans condition et que l’organisation terroriste du Hamas soit démantelée.</p>
<p>Tout en condamnant avec la plus grande fermeté les attaques terroristes odieuses commises par le Hamas contre Israël, ils dénoncent également la réponse militaire disproportionnée d’Israël, qui a causé un nombre de morts civils d’une ampleur sans précédent.</p>
<p>Israël a le droit de se défendre dans les limites du droit international, soulignent les députés, ce qui implique que toutes les parties à un conflit fassent la distinction entre combattants et civils, que les attaques soient uniquement dirigées vers des objectifs militaires et que les civils et les biens civils ne soient pas ciblés par les attaques.</p>
<div>{vimeo}904887831{/vimeo}</div>
<h2><strong>L’urgente nécessité d’accéder pleinement à la bande de Gaza</strong></h2>
<p>Se déclarant profondément préoccupés par la situation humanitaire désastreuse qui se détériore rapidement dans la bande de Gaza, les députés soulignent qu’il est urgent d’avoir un accès humanitaire total, rapide, sûr et sans entrave à la totalité de la bande de Gaza, et exigent la restauration immédiate des infrastructures vitales.</p>
<h2><strong>Remettre la solution à deux États sur les rails</strong></h2>
<p>La résolution appelle à une initiative européenne pour remettre la solution à deux États sur les rails et souligne la nécessité absolue de relancer immédiatement le processus de paix. Elle salue la Journée d’initiative pour la paix au Proche-Orient lancée par l’Union européenne et la Ligue arabe juste avant les attaques du 7 octobre.</p>
<p>Les députés soutiennent également pleinement l’Initiative arabe pour la paix de 2002, qui propose une normalisation complète des relations entre l’État d’Israël et tous les États arabes en échange du retrait total d’Israël de tous les territoires palestiniens et arabes occupés depuis 1967, et demandent instamment que l'Autorité palestinienne soit pleinement associée à cette démarche.</p>
<div>{vimeo}904890448{/vimeo}</div>
<h2><strong>Mettre fin à l’occupation des territoires palestiniens</strong></h2>
<p>Les députés appellent à la fin de l’occupation des territoires palestiniens et soulignent que les colonies israéliennes en Cisjordanie, y compris Jérusalem-Est, sont illégales au regard du droit international. Ils condamnent fermement la montée de la violence des colons extrémistes à l'encontre des Palestiniens et demandent que des mesures restrictives soient imposées par l'UE aux colons extrémistes qui violent les droits humains et le droit international.</p>
<p>Les responsables d’actes terroristes et de violations du droit international doivent rendre des comptes</p>
<p>La résolution souligne enfin le ferme soutien de l’UE aux travaux de la Cour pénale internationale et de la Cour internationale de justice et demande que les responsables d’actes terroristes et de violations du droit international soient tenus de rendre des comptes. La prise d’otages et les attaques délibérées contre des civils constituent de graves violations du droit international, avertissent les députés.</p>
<div>{vimeo}904894388{/vimeo}</div>
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<h2><strong>Les responsables d’actes terroristes et de violations du droit international doivent rendre des comptes</strong></h2>
<p>La résolution souligne enfin le ferme soutien de l’UE aux travaux de la Cour pénale internationale et de la Cour internationale de justice et demande que les responsables d’actes terroristes et de violations du droit international soient tenus de rendre des comptes. La prise d’otages et les attaques délibérées contre des civils constituent de graves violations du droit international, avertissent les députés.</p>
<p><strong>Alors que des efforts diplomatiques internationaux sont en cours pour résoudre le conflit à Gaza et empêcher qu'il ne dégénère en crise régionale, le gouvernement israélien a exprimé sa détermination à mettre fin au règne du Hamas à Gaza. Les responsables israéliens ont affirmé une transition vers une guerre plus ciblée, même si des combats intenses se poursuivent. </strong></p>
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<p> </p><p><img src="https://www.patmedias.fr/images/photos/NEWS/monde/gaza/gaza.jpg" /></p><p>Les députés demandent que tous les otages soient libérés immédiatement et sans condition et que l’organisation terroriste du Hamas soit démantelée.</p>
<p>Dans une résolution adoptée jeudi, les députés expriment leur plus profonde tristesse pour les victimes innocentes des deux côtés. Ils appellent à un cessez-le-feu permanent et à relancer les efforts en vue d’une solution politique à condition que tous les otages soient libérés immédiatement et sans condition et que l’organisation terroriste du Hamas soit démantelée.</p>
<p>Tout en condamnant avec la plus grande fermeté les attaques terroristes odieuses commises par le Hamas contre Israël, ils dénoncent également la réponse militaire disproportionnée d’Israël, qui a causé un nombre de morts civils d’une ampleur sans précédent.</p>
<p>Israël a le droit de se défendre dans les limites du droit international, soulignent les députés, ce qui implique que toutes les parties à un conflit fassent la distinction entre combattants et civils, que les attaques soient uniquement dirigées vers des objectifs militaires et que les civils et les biens civils ne soient pas ciblés par les attaques.</p>
<div>{vimeo}904887831{/vimeo}</div>
<h2><strong>L’urgente nécessité d’accéder pleinement à la bande de Gaza</strong></h2>
<p>Se déclarant profondément préoccupés par la situation humanitaire désastreuse qui se détériore rapidement dans la bande de Gaza, les députés soulignent qu’il est urgent d’avoir un accès humanitaire total, rapide, sûr et sans entrave à la totalité de la bande de Gaza, et exigent la restauration immédiate des infrastructures vitales.</p>
<h2><strong>Remettre la solution à deux États sur les rails</strong></h2>
<p>La résolution appelle à une initiative européenne pour remettre la solution à deux États sur les rails et souligne la nécessité absolue de relancer immédiatement le processus de paix. Elle salue la Journée d’initiative pour la paix au Proche-Orient lancée par l’Union européenne et la Ligue arabe juste avant les attaques du 7 octobre.</p>
<p>Les députés soutiennent également pleinement l’Initiative arabe pour la paix de 2002, qui propose une normalisation complète des relations entre l’État d’Israël et tous les États arabes en échange du retrait total d’Israël de tous les territoires palestiniens et arabes occupés depuis 1967, et demandent instamment que l'Autorité palestinienne soit pleinement associée à cette démarche.</p>
<div>{vimeo}904890448{/vimeo}</div>
<h2><strong>Mettre fin à l’occupation des territoires palestiniens</strong></h2>
<p>Les députés appellent à la fin de l’occupation des territoires palestiniens et soulignent que les colonies israéliennes en Cisjordanie, y compris Jérusalem-Est, sont illégales au regard du droit international. Ils condamnent fermement la montée de la violence des colons extrémistes à l'encontre des Palestiniens et demandent que des mesures restrictives soient imposées par l'UE aux colons extrémistes qui violent les droits humains et le droit international.</p>
<p>Les responsables d’actes terroristes et de violations du droit international doivent rendre des comptes</p>
<p>La résolution souligne enfin le ferme soutien de l’UE aux travaux de la Cour pénale internationale et de la Cour internationale de justice et demande que les responsables d’actes terroristes et de violations du droit international soient tenus de rendre des comptes. La prise d’otages et les attaques délibérées contre des civils constituent de graves violations du droit international, avertissent les députés.</p>
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<h2><strong>Les responsables d’actes terroristes et de violations du droit international doivent rendre des comptes</strong></h2>
<p>La résolution souligne enfin le ferme soutien de l’UE aux travaux de la Cour pénale internationale et de la Cour internationale de justice et demande que les responsables d’actes terroristes et de violations du droit international soient tenus de rendre des comptes. La prise d’otages et les attaques délibérées contre des civils constituent de graves violations du droit international, avertissent les députés.</p>
<p><strong>Alors que des efforts diplomatiques internationaux sont en cours pour résoudre le conflit à Gaza et empêcher qu'il ne dégénère en crise régionale, le gouvernement israélien a exprimé sa détermination à mettre fin au règne du Hamas à Gaza. Les responsables israéliens ont affirmé une transition vers une guerre plus ciblée, même si des combats intenses se poursuivent. </strong></p>
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<p> </p>« L’Europe n’a d’autre choix qu’entre la survie et le déclin », disait Jacques Delors en 19842023-12-29T17:46:17+01:002023-12-29T17:46:17+01:00https://www.patmedias.fr/europe/l-europe-n-a-d-autre-choix-qu-entre-la-survie-et-le-declin-disait-jacques-delors-en-1984Rédaction Patmediaspajeanpierre [AT] gmail [POINT] com<p><img src="https://www.patmedias.fr/images/photos/NEWS/EUROPE/delors-j.jpg" /></p><p>Après Jean Monnet en 1976 et Helmut Kohl en 1998, il est le troisième grand acteur de la construction européenne distingué.</p>
<p>Homme de conviction, d’une grande cohérence, Jacques Delors, l’ancien président de la Commission européenne, décédé ce mercredi à 98 ans a été un acteur de la construction européenne et de sa dérive néolibérale selon certains politologues.</p>
<p>Marché unique, euro, espace Schengen sans frontières, programme d’échanges d’étudiants Erasmus, élargissement de dix à quinze pays, développement des fonds de cohésion pour la solidarité entre régions du continent : Jacques Delors a été un « artisan infatigable » de l’approfondissement de l’Europe, selon les mots d’Emmanuel Macron.</p>
<p>Retour sur ses premières prises de positions à la Commission européenne après sa nomination. En présence de Helmut Kohl, de François Mitterrand et bien d'autres acteurs de la vie politique européenne de l'époque.</p>
<div>{vimeo}898600042{/vimeo}</div>
<p>Jacques Delors a eu une carrière politique nationale riche. Il fut conseiller du premier ministre Jacques Chaban-Delmas, puis du présidentiable François Mitterrand. Il fut ministre de l’Économie et des Finances de ce dernier dans le premier gouvernement Mauroy.</p>
<p>Mais la popularité de Delors - le souvenir qu’il laissera aux Français et historiens - sera celle d’un grand européen. De facto, il sera l’architecte de ce que va devenir l’Union européenne. Président de la Commission européenne en 1985 durant une décennie, il mettra en place la PAC, les accords de Schengen…</p>
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<p> </p><p><img src="https://www.patmedias.fr/images/photos/NEWS/EUROPE/delors-j.jpg" /></p><p>Après Jean Monnet en 1976 et Helmut Kohl en 1998, il est le troisième grand acteur de la construction européenne distingué.</p>
<p>Homme de conviction, d’une grande cohérence, Jacques Delors, l’ancien président de la Commission européenne, décédé ce mercredi à 98 ans a été un acteur de la construction européenne et de sa dérive néolibérale selon certains politologues.</p>
<p>Marché unique, euro, espace Schengen sans frontières, programme d’échanges d’étudiants Erasmus, élargissement de dix à quinze pays, développement des fonds de cohésion pour la solidarité entre régions du continent : Jacques Delors a été un « artisan infatigable » de l’approfondissement de l’Europe, selon les mots d’Emmanuel Macron.</p>
<p>Retour sur ses premières prises de positions à la Commission européenne après sa nomination. En présence de Helmut Kohl, de François Mitterrand et bien d'autres acteurs de la vie politique européenne de l'époque.</p>
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<p>Jacques Delors a eu une carrière politique nationale riche. Il fut conseiller du premier ministre Jacques Chaban-Delmas, puis du présidentiable François Mitterrand. Il fut ministre de l’Économie et des Finances de ce dernier dans le premier gouvernement Mauroy.</p>
<p>Mais la popularité de Delors - le souvenir qu’il laissera aux Français et historiens - sera celle d’un grand européen. De facto, il sera l’architecte de ce que va devenir l’Union européenne. Président de la Commission européenne en 1985 durant une décennie, il mettra en place la PAC, les accords de Schengen…</p>
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<p> </p>Glyphosate : Emmanuel Macron courbe l'échine face à l'Europe2023-11-20T15:05:26+01:002023-11-20T15:05:26+01:00https://www.patmedias.fr/europe/glyphosate-emmanuel-macron-courbe-l-echine-face-a-l-europePatrick JEAN-PIERREpajeanpierre [AT] gmail [POINT] com<p><img src="https://www.patmedias.fr/images/photos/NEWS/EUROPE/snapshot_63.jpg" /></p><p>La Commission européenne a décidé jeudi 16 novembre dernier, de renouveler l'autorisation du glyphosate dans l'Union européenne pour 10 ans, lors d'un vote au cours duquel la France s'est abstenue.</p>
<p>Petit retour en arrière. Emmanuel Macron avait plaidé pendant tout le début de son premier mandat en faveur d'une interdiction totale de ce pesticide dans le pays. Mais notre président, chantre du <strong>« en même temps »</strong> l'amène souvent à dire, à faire des effets d'annonce, puis à agir autrement. Et ça n'a pas loupé. En 2019, il change d'avis sur la question.</p>
<p>La messe était dite. Et l'examen de la proposition de résolution européenne de Madame Delphine Batho (Écologiste - NUPES), devant la Commission des Affaires Européennes de l'Assemblée Nationale, le 25 octobre n'a rien changé. Elle a été rejetée. </p>
<div>{vimeo}886478304{/vimeo}</div>
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<div><br />Et ce courage, la France ne l'a pas eu.</div>
</blockquote>
<div>Jeudi, la Commission européenne a renouvelé l'autorisation du glyphosate dans l'Union européenne pour 10 ans. Mais lors de la délibération, <em><strong>« la France s’est de nouveau abstenue »</strong></em>, a expliqué le ministère de l'Agriculture. « <em><strong>La France n’est pas contre le principe du renouvellement de la molécule, mais veut réduire rapidement son usage et encadrer l’utilisation de la molécule, pour en limiter les impacts, et le remplacer par d’autres solutions chaque fois que c’est possible »</strong></em>, a précisé le gouvernement dans un communiqué. Mais cela n'a pas toujours été sa position.</div>
<div> </div>
<p>En novembre 2017, le président de la République s'était engagé pour que le glyphosate soit interdit en France <strong><em>« au plus tard dans trois ans</em> »</strong>, malgré un vote européen réautorisant l'herbicide. <em><strong>« J'ai demandé au gouvernement de prendre les dispositions nécessaires pour que l'utilisation du glyphosate soit interdite en France dès que des alternatives auront été trouvées, et au plus tard dans 3 ans »</strong></em>, a-t-il écrit sur Twitter à l'époque. Les 27 venaient de voter pour une nouvelle autorisation européenne pour les 5 prochaines années, la France avait voté contre.</p>
<p>Au sein du gouvernement, les fervents opposants au glyphosate, parmi lesquels l'ex-ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot, ont échoué à faire inscrire la sortie du glyphosate d'ici 2021 dans le projet de loi agriculture et alimentation. Au moment de sa démission parce qu'il se sentait <em><strong>« tout seul à la manœuvre »</strong></em> sur les enjeux environnementaux, l'échec de Nicolas Hulot sur le glyphosate a été évoqué comme l'une des raisons de son départ. </p>
<p>En janvier 2019, c'est Emmanuel Macron lui-même qui est revenu sur ses engagements de 2017. Il a reconnu alors que la France ne parviendrait pas à se passer « <strong>à 100% »</strong> du glyphosate dans les trois ans malgré sa promesse. « <em><strong>Je sais qu'il y en a qui voudraient qu'on interdise tout du jour au lendemain. Je vous dis : un, pas faisable et ça tuerait notre agriculture. Et même en trois ans, on ne fera pas 100%, on n'y arrivera pas, je pense pas »</strong></em>, déclarait-il depuis la Drôme. « <em><strong>Il faut au maximum avoir des alternatives non chimiques en s'organisant autrement »</strong></em>, poursuivait le chef de l'État. Selon l'Anses, le glyphosate peut être le plus souvent remplacé par des moyens mécaniques (désherbage manuel, machines dédiées…) même si cela entraîne un besoin de main d'œuvre supplémentaire.</p>
<p>Près d'un an après, le président a avoué un échec auprès de Brut, reconnaissant ne pas avoir tenu sa promesse de sortir du glyphosate en trois ans. « J<em><strong>e n'ai pas changé d'avis »</strong></em> mais « <strong><em>je n'ai pas réussi </em>à l'accomplir, c'est un échec <em>collectif. Pourquoi on n'a pas réussi ? (…) Quand les autres ne vont pas au même rythme que nous, ça créé de la distorsion de concurrence et on sacrifie notre agriculture pour régler le problème", </em></strong>disait-il.<em></em><strong><em> « Quand on veut lutter contre les pesticides, c'est l'Europe le bon niveau. On ne peut pas gagner la bataille tout seul si on n'a pas les autres européens. »</em></strong></p>
<p>Le glyphosate est considéré depuis 2015 comme « cancérogène probable » par le Circ, une branche de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Une caractérisation que dément toujours le groupe Bayer, qui détient Monsanto, le producteur de cet herbicide.</p>
<p>Breveté par l’entreprise sous la marque « Roundup », ce produit a longtemps été l’herbicide le plus utilisé dans le monde. Il est devenu ces dernières années le pesticide le plus décrié de tous. Pourtant, un seul pays a décidé de l’interdire dans l’Union européenne, le Luxembourg.</p>
<div>{vimeo}886397715{/vimeo}</div>
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<p><strong>10 ans de plus pour le glyphosate. </strong></p>
</blockquote>
<p>Une affaire qui nous rappelle celle de la chlordécone.<br />Ce pesticide a été utilisé dans les bananeraies des Antilles jusqu’en 1993 pour y lutter contre le charançon, un insecte ravageur. Il a contaminé durablement les sols et les eaux. Toxique pour les hommes, il attaque les systèmes nerveux, reproductif et hormonal, et affecte le fonctionnement de certains organes.</p>
<p>Une expertise de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale a en outre conclu en 2021 que ce produit était susceptible de générer des cancers de la prostate. D’après l’Anses, la présence de chlordécone a été détectée chez plus de 90 % des personnes habitant aux Antilles testées en 2013-2014.</p>
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<p>Petit retour en arrière. Emmanuel Macron avait plaidé pendant tout le début de son premier mandat en faveur d'une interdiction totale de ce pesticide dans le pays. Mais notre président, chantre du <strong>« en même temps »</strong> l'amène souvent à dire, à faire des effets d'annonce, puis à agir autrement. Et ça n'a pas loupé. En 2019, il change d'avis sur la question.</p>
<p>La messe était dite. Et l'examen de la proposition de résolution européenne de Madame Delphine Batho (Écologiste - NUPES), devant la Commission des Affaires Européennes de l'Assemblée Nationale, le 25 octobre n'a rien changé. Elle a été rejetée. </p>
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<div>Jeudi, la Commission européenne a renouvelé l'autorisation du glyphosate dans l'Union européenne pour 10 ans. Mais lors de la délibération, <em><strong>« la France s’est de nouveau abstenue »</strong></em>, a expliqué le ministère de l'Agriculture. « <em><strong>La France n’est pas contre le principe du renouvellement de la molécule, mais veut réduire rapidement son usage et encadrer l’utilisation de la molécule, pour en limiter les impacts, et le remplacer par d’autres solutions chaque fois que c’est possible »</strong></em>, a précisé le gouvernement dans un communiqué. Mais cela n'a pas toujours été sa position.</div>
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<p>En novembre 2017, le président de la République s'était engagé pour que le glyphosate soit interdit en France <strong><em>« au plus tard dans trois ans</em> »</strong>, malgré un vote européen réautorisant l'herbicide. <em><strong>« J'ai demandé au gouvernement de prendre les dispositions nécessaires pour que l'utilisation du glyphosate soit interdite en France dès que des alternatives auront été trouvées, et au plus tard dans 3 ans »</strong></em>, a-t-il écrit sur Twitter à l'époque. Les 27 venaient de voter pour une nouvelle autorisation européenne pour les 5 prochaines années, la France avait voté contre.</p>
<p>Au sein du gouvernement, les fervents opposants au glyphosate, parmi lesquels l'ex-ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot, ont échoué à faire inscrire la sortie du glyphosate d'ici 2021 dans le projet de loi agriculture et alimentation. Au moment de sa démission parce qu'il se sentait <em><strong>« tout seul à la manœuvre »</strong></em> sur les enjeux environnementaux, l'échec de Nicolas Hulot sur le glyphosate a été évoqué comme l'une des raisons de son départ. </p>
<p>En janvier 2019, c'est Emmanuel Macron lui-même qui est revenu sur ses engagements de 2017. Il a reconnu alors que la France ne parviendrait pas à se passer « <strong>à 100% »</strong> du glyphosate dans les trois ans malgré sa promesse. « <em><strong>Je sais qu'il y en a qui voudraient qu'on interdise tout du jour au lendemain. Je vous dis : un, pas faisable et ça tuerait notre agriculture. Et même en trois ans, on ne fera pas 100%, on n'y arrivera pas, je pense pas »</strong></em>, déclarait-il depuis la Drôme. « <em><strong>Il faut au maximum avoir des alternatives non chimiques en s'organisant autrement »</strong></em>, poursuivait le chef de l'État. Selon l'Anses, le glyphosate peut être le plus souvent remplacé par des moyens mécaniques (désherbage manuel, machines dédiées…) même si cela entraîne un besoin de main d'œuvre supplémentaire.</p>
<p>Près d'un an après, le président a avoué un échec auprès de Brut, reconnaissant ne pas avoir tenu sa promesse de sortir du glyphosate en trois ans. « J<em><strong>e n'ai pas changé d'avis »</strong></em> mais « <strong><em>je n'ai pas réussi </em>à l'accomplir, c'est un échec <em>collectif. Pourquoi on n'a pas réussi ? (…) Quand les autres ne vont pas au même rythme que nous, ça créé de la distorsion de concurrence et on sacrifie notre agriculture pour régler le problème", </em></strong>disait-il.<em></em><strong><em> « Quand on veut lutter contre les pesticides, c'est l'Europe le bon niveau. On ne peut pas gagner la bataille tout seul si on n'a pas les autres européens. »</em></strong></p>
<p>Le glyphosate est considéré depuis 2015 comme « cancérogène probable » par le Circ, une branche de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Une caractérisation que dément toujours le groupe Bayer, qui détient Monsanto, le producteur de cet herbicide.</p>
<p>Breveté par l’entreprise sous la marque « Roundup », ce produit a longtemps été l’herbicide le plus utilisé dans le monde. Il est devenu ces dernières années le pesticide le plus décrié de tous. Pourtant, un seul pays a décidé de l’interdire dans l’Union européenne, le Luxembourg.</p>
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<p><strong>10 ans de plus pour le glyphosate. </strong></p>
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<p>Une affaire qui nous rappelle celle de la chlordécone.<br />Ce pesticide a été utilisé dans les bananeraies des Antilles jusqu’en 1993 pour y lutter contre le charançon, un insecte ravageur. Il a contaminé durablement les sols et les eaux. Toxique pour les hommes, il attaque les systèmes nerveux, reproductif et hormonal, et affecte le fonctionnement de certains organes.</p>
<p>Une expertise de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale a en outre conclu en 2021 que ce produit était susceptible de générer des cancers de la prostate. D’après l’Anses, la présence de chlordécone a été détectée chez plus de 90 % des personnes habitant aux Antilles testées en 2013-2014.</p>
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<p> </p>Président Michel : "nous travaillons dur pour que l'Ukraine ait ce dont elle a besoin : plus d'armes, plus de munitions, et plus vite"2023-05-19T18:03:51+02:002023-05-19T18:03:51+02:00https://www.patmedias.fr/europe/president-michel-nous-travaillons-dur-pour-que-l-ukraine-ait-ce-dont-elle-a-besoin-plus-d-armes-plus-de-munitions-et-plus-viteRédaction Patmedias.frpajeanpierre [AT] gmail [POINT] com<p><img src="https://www.patmedias.fr/images/Articles/2023/snapshot_36.jpg" /></p><p>Remarques liminaires de Charles MICHEL, président du Conseil européen, lors de la conférence de presse précédant le sommet du G7 le 19 mai 2023 à Hiroshima.</p><p><img src="https://www.patmedias.fr/images/Articles/2023/snapshot_36.jpg" /></p><p>Remarques liminaires de Charles MICHEL, président du Conseil européen, lors de la conférence de presse précédant le sommet du G7 le 19 mai 2023 à Hiroshima.</p>Premier feu vert à la réforme de la gestion de l’asile et des migrations dans l’UE2023-04-26T20:54:15+02:002023-04-26T20:54:15+02:00https://www.patmedias.fr/europe/premier-feu-vert-a-la-reforme-de-la-gestion-de-l-asile-et-des-migrations-dans-l-ueRédaction Patmedias.frpajeanpierre [AT] gmail [POINT] com<p><img src="https://www.patmedias.fr/images/Articles/2023/asile-et-migration-29_03-1.jpg" /></p><p>La commission des libertés civiles a approuvé mardi une nouvelle approche pour la gestion des flux d’asile et de migrations vers l’UE et des règles spécifiques pour faire face aux crises.</p>
<h2>La commission des libertés civiles a approuvé mardi une nouvelle approche pour la gestion des flux d’asile et de migrations vers l’UE et des règles spécifiques pour faire face aux crises</h2>
<p>Par 47 voix pour, 17 voix contre et 1 abstention, les députés ont adopté leur position sur la proposition de mise à jour du règlement de l’UE en matière d’asile et de gestion des migrations. Le texte adopté modifie les critères permettant de déterminer le pays de l’UE responsable de l’examen d’une demande de protection internationale (règles dites de Dublin), notamment si des liens familiaux ou éducatifs existent dans un État membre donné.<br /><br />L'UE et ses États membres agiront conjointement pour gérer l'asile et les migrations dans le respect du droit international et du droit communautaire. Une coopération avec des pays tiers sera prévue sur une série d’aspects allant de la réadmission à la migration légale. Un rapport de situation annuel de la Commission orientera ces actions communes. Une "réserve de solidarité" se traduira par des engagements pris par les différents États membres sur le nombre de demandeurs d’asile qu’ils accueilleront. Elle sera établie par un nouveau coordinateur de l’UE pour la relocalisation, s’appuyant sur les prévisions des besoins annuels.<br /><br />Les États membres soumis à des pressions en raison du nombre élevé d’arrivées de migrants et de demandeurs d’asile pourront bénéficier de contributions volontaires de solidarité d’autres pays de l’UE sous la forme de mesures de relocalisation ou de renforcement des capacités.</p>
<h2>Améliorer la résilience et la préparation aux situations de crise</h2>
<p>Par 46 voix pour, 12 voix contre et 7 abstentions, les députés ont adopté leur mandat concernant de nouvelles règles en cas de crise. Elles s’appliqueront temporairement lorsqu’un État membre est confronté à des arrivées massives et soudaines de ressortissants de pays tiers, dérogeant au cadre général. Ces nouvelles règles devraient permettre de garantir un partage équitable des responsabilités et de protéger les droits des demandeurs d’asile et des bénéficiaires d’une protection internationale.<br /><br />Une "situation de crise" sera reconnue comme telle par la Commission en consultation avec l’État membre concerné et les agences compétentes de l’UE. S’appuyant sur divers indicateurs, comme les problèmes géopolitiques dans les pays tiers qui affectent les flux migratoires, la Commission recensera les mesures de soutien nécessaires. Il s’agira notamment de capacités supplémentaires, mais aussi de relocalisations obligatoires. La priorité sera accordée aux personnes vulnérables. Les règles prévoient également l’octroi d’une protection internationale <em>prima facie — </em>sans analyse exhaustive — aux personnes originaires de pays spécifiques.<br /><br />Enfin, dans les situations de crise, les procédures d’asile et de retour aux frontières peuvent être prolongées de quatre semaines supplémentaires. La commission des libertés civiles a également adopté aujourd’hui sa position sur de nouvelles règles relatives au filtrage des migrants en situation irrégulière et à l’accélération des procédures d’asile.</p>
<h2>Citations</h2>
<p>Après le vote, Tomas Tobé (PPE, Suède), rapporteur sur les nouvelles règles en matière d’asile et de gestion des migrations, a déclaré: "L’objectif principal du présent règlement est de renforcer la confiance mutuelle entre les États membres, en vue d’une véritable solidarité et d’une responsabilité équitable au sein de l’UE. Après des années d’impasse politique dans le domaine de l’asile et de la migration, le Parlement européen a montré sa capacité à trouver un terrain d’entente. Il s’agit d’une avancée importante vers une politique européenne commune en matière d’asile et de migration, fonctionnelle et durable."<br /><br />Après le vote, le rapporteur Juan Fernando López Aguilar (S&D, Espagne), chargé de la proposition relative aux situations de crise et aux cas de force majeure, a déclaré: "Grâce à la réglementation sur la crise, l’Union européenne sera enfin en mesure de faire face aux arrivées massives et soudaines de ressortissants de pays tiers et d’apatrides sur le sol européen. Elle répond aux appels de longue date du Parlement européen à abandonner les solutions ad hoc. Après de longues négociations, nous assurons à présent une réelle solidarité entre les États membres au moyen d’un mécanisme de relocalisation prévisible et obligatoire, qui contribuera à alléger la pression dans l’État membre en crise tout en préservant les droits des demandeurs d’asile."</p>
<h2>Prochaines étapes</h2>
<p>Les députés sont également convenus d’ouvrir des négociations avec les ministres de l’UE sur la forme finale des deux règlements. Les décisions devraient être annoncées lors de la session plénière du Parlement européen du 17 au 20 avril. S’il n’y a pas d’objections en plénière, les discussions avec le Conseil pourront commencer une fois que le Conseil sera prêt.</p><p><img src="https://www.patmedias.fr/images/Articles/2023/asile-et-migration-29_03-1.jpg" /></p><p>La commission des libertés civiles a approuvé mardi une nouvelle approche pour la gestion des flux d’asile et de migrations vers l’UE et des règles spécifiques pour faire face aux crises.</p>
<h2>La commission des libertés civiles a approuvé mardi une nouvelle approche pour la gestion des flux d’asile et de migrations vers l’UE et des règles spécifiques pour faire face aux crises</h2>
<p>Par 47 voix pour, 17 voix contre et 1 abstention, les députés ont adopté leur position sur la proposition de mise à jour du règlement de l’UE en matière d’asile et de gestion des migrations. Le texte adopté modifie les critères permettant de déterminer le pays de l’UE responsable de l’examen d’une demande de protection internationale (règles dites de Dublin), notamment si des liens familiaux ou éducatifs existent dans un État membre donné.<br /><br />L'UE et ses États membres agiront conjointement pour gérer l'asile et les migrations dans le respect du droit international et du droit communautaire. Une coopération avec des pays tiers sera prévue sur une série d’aspects allant de la réadmission à la migration légale. Un rapport de situation annuel de la Commission orientera ces actions communes. Une "réserve de solidarité" se traduira par des engagements pris par les différents États membres sur le nombre de demandeurs d’asile qu’ils accueilleront. Elle sera établie par un nouveau coordinateur de l’UE pour la relocalisation, s’appuyant sur les prévisions des besoins annuels.<br /><br />Les États membres soumis à des pressions en raison du nombre élevé d’arrivées de migrants et de demandeurs d’asile pourront bénéficier de contributions volontaires de solidarité d’autres pays de l’UE sous la forme de mesures de relocalisation ou de renforcement des capacités.</p>
<h2>Améliorer la résilience et la préparation aux situations de crise</h2>
<p>Par 46 voix pour, 12 voix contre et 7 abstentions, les députés ont adopté leur mandat concernant de nouvelles règles en cas de crise. Elles s’appliqueront temporairement lorsqu’un État membre est confronté à des arrivées massives et soudaines de ressortissants de pays tiers, dérogeant au cadre général. Ces nouvelles règles devraient permettre de garantir un partage équitable des responsabilités et de protéger les droits des demandeurs d’asile et des bénéficiaires d’une protection internationale.<br /><br />Une "situation de crise" sera reconnue comme telle par la Commission en consultation avec l’État membre concerné et les agences compétentes de l’UE. S’appuyant sur divers indicateurs, comme les problèmes géopolitiques dans les pays tiers qui affectent les flux migratoires, la Commission recensera les mesures de soutien nécessaires. Il s’agira notamment de capacités supplémentaires, mais aussi de relocalisations obligatoires. La priorité sera accordée aux personnes vulnérables. Les règles prévoient également l’octroi d’une protection internationale <em>prima facie — </em>sans analyse exhaustive — aux personnes originaires de pays spécifiques.<br /><br />Enfin, dans les situations de crise, les procédures d’asile et de retour aux frontières peuvent être prolongées de quatre semaines supplémentaires. La commission des libertés civiles a également adopté aujourd’hui sa position sur de nouvelles règles relatives au filtrage des migrants en situation irrégulière et à l’accélération des procédures d’asile.</p>
<h2>Citations</h2>
<p>Après le vote, Tomas Tobé (PPE, Suède), rapporteur sur les nouvelles règles en matière d’asile et de gestion des migrations, a déclaré: "L’objectif principal du présent règlement est de renforcer la confiance mutuelle entre les États membres, en vue d’une véritable solidarité et d’une responsabilité équitable au sein de l’UE. Après des années d’impasse politique dans le domaine de l’asile et de la migration, le Parlement européen a montré sa capacité à trouver un terrain d’entente. Il s’agit d’une avancée importante vers une politique européenne commune en matière d’asile et de migration, fonctionnelle et durable."<br /><br />Après le vote, le rapporteur Juan Fernando López Aguilar (S&D, Espagne), chargé de la proposition relative aux situations de crise et aux cas de force majeure, a déclaré: "Grâce à la réglementation sur la crise, l’Union européenne sera enfin en mesure de faire face aux arrivées massives et soudaines de ressortissants de pays tiers et d’apatrides sur le sol européen. Elle répond aux appels de longue date du Parlement européen à abandonner les solutions ad hoc. Après de longues négociations, nous assurons à présent une réelle solidarité entre les États membres au moyen d’un mécanisme de relocalisation prévisible et obligatoire, qui contribuera à alléger la pression dans l’État membre en crise tout en préservant les droits des demandeurs d’asile."</p>
<h2>Prochaines étapes</h2>
<p>Les députés sont également convenus d’ouvrir des négociations avec les ministres de l’UE sur la forme finale des deux règlements. Les décisions devraient être annoncées lors de la session plénière du Parlement européen du 17 au 20 avril. S’il n’y a pas d’objections en plénière, les discussions avec le Conseil pourront commencer une fois que le Conseil sera prêt.</p>Le Conseil de l'Europe s'alarme d'un « usage excessif de la force » lors des manifestations2023-03-24T18:19:31+01:002023-03-24T18:19:31+01:00https://www.patmedias.fr/europe/le-conseil-de-l-europe-s-alarme-d-un-usage-excessif-de-la-force-lors-des-manifestationsRédaction Patmedias.fr avec l'AFPpajeanpierre [AT] gmail [POINT] com<p><img src="https://www.patmedias.fr/images/Articles/2023/dunja-mijatovic-002-1.jpg" /></p><p>La Commissaire aux droits de l'homme du Conseil de l'Europe, Dunja Mijatovic, s'est alarmée ce vendredi d'un «usage excessif de la force» envers les manifestants contre la réforme des retraites, appelant la France à respecter le droit de manifester.</p>
<p>« <em>Des incidents violents ont eu lieu, parmi lesquels certains ont visé les forces de l'ordre</em>», a déclaré la Commissaire dans un communiqué. «<em>Mais les actes de violence sporadiques de certains manifestants ou d'autres actes répréhensibles commis par d'autres personnes au cours d'une manifestation ne sauraient justifier l'usage excessif de la force par les agents de l'Etat. Ces actes ne suffisent pas non plus à priver les manifestants pacifiques de la jouissance du droit à la liberté de réunion </em>», a-t-elle poursuivi.</p><p><img src="https://www.patmedias.fr/images/Articles/2023/dunja-mijatovic-002-1.jpg" /></p><p>La Commissaire aux droits de l'homme du Conseil de l'Europe, Dunja Mijatovic, s'est alarmée ce vendredi d'un «usage excessif de la force» envers les manifestants contre la réforme des retraites, appelant la France à respecter le droit de manifester.</p>
<p>« <em>Des incidents violents ont eu lieu, parmi lesquels certains ont visé les forces de l'ordre</em>», a déclaré la Commissaire dans un communiqué. «<em>Mais les actes de violence sporadiques de certains manifestants ou d'autres actes répréhensibles commis par d'autres personnes au cours d'une manifestation ne sauraient justifier l'usage excessif de la force par les agents de l'Etat. Ces actes ne suffisent pas non plus à priver les manifestants pacifiques de la jouissance du droit à la liberté de réunion </em>», a-t-elle poursuivi.</p>Visite de Volodymyr ZELENSKYY, Président de l'Ukraine au Parlement européen : temps forts de la visite, avec Roberta METSOLA, Présidente du PE2023-02-27T16:35:21+01:002023-02-27T16:35:21+01:00https://www.patmedias.fr/europe/visite-de-volodymyr-zelenskyy-president-de-l-ukraine-au-parlement-europeen-temps-forts-de-la-visite-avec-roberta-metsola-presidente-du-peRédaction Patmedias.frpajeanpierre [AT] gmail [POINT] com<p><img src="https://www.patmedias.fr/images/Articles/2023/snapshot_21.jpg" /></p><p><img src="https://www.patmedias.fr/images/Articles/2023/snapshot_21.jpg" /></p>Ukraine : l’Europe prête à « un conflit prolongé » selon Macron2023-02-17T20:49:52+01:002023-02-17T20:49:52+01:00https://www.patmedias.fr/europe/ukraine-l-europe-prete-a-un-conflit-prolonge-selon-macronRédaction Patmedias.frpajeanpierre [AT] gmail [POINT] com<p><img src="https://www.patmedias.fr/images/Articles/2023/snapshot_18.jpg" /></p><p>À Munich ce vendredi 17 février., le président français a estimé que l’Europe était « prête à un conflit prolongé » en Ukraine, à quelques jours du premier anniversaire du début de la guerre.</p>
<div>{vimeo}799963574{/vimeo}</div>
<p>Selon lui, parler de négociations <em>« ce n’est pas un esprit de compromission, c’est un esprit de responsabilité »</em>. <em>« Cette paix sera d’autant plus possible et crédible si nous sommes forts aujourd’hui si nous savons l’être dans la durée »</em>, a-t-il dit.</p>
<blockquote>« Aujourd’hui, très clairement l’heure n’est pas au dialogue »<em><br />Emmanuel Macron</em></blockquote>
<p class="asset asset-text"><em>« Nous devons absolument intensifier notre soutien et notre effort pour aider à la résistance du peuple et de l’armée ukrainienne et leur permettre de mener la contre-offensive qui seule permettra des négociations crédibles aux conditions choisies par l’Ukraine, ses autorités et son peuple »</em>, a estimé Emmanuel Macron.</p><p><img src="https://www.patmedias.fr/images/Articles/2023/snapshot_18.jpg" /></p><p>À Munich ce vendredi 17 février., le président français a estimé que l’Europe était « prête à un conflit prolongé » en Ukraine, à quelques jours du premier anniversaire du début de la guerre.</p>
<div>{vimeo}799963574{/vimeo}</div>
<p>Selon lui, parler de négociations <em>« ce n’est pas un esprit de compromission, c’est un esprit de responsabilité »</em>. <em>« Cette paix sera d’autant plus possible et crédible si nous sommes forts aujourd’hui si nous savons l’être dans la durée »</em>, a-t-il dit.</p>
<blockquote>« Aujourd’hui, très clairement l’heure n’est pas au dialogue »<em><br />Emmanuel Macron</em></blockquote>
<p class="asset asset-text"><em>« Nous devons absolument intensifier notre soutien et notre effort pour aider à la résistance du peuple et de l’armée ukrainienne et leur permettre de mener la contre-offensive qui seule permettra des négociations crédibles aux conditions choisies par l’Ukraine, ses autorités et son peuple »</em>, a estimé Emmanuel Macron.</p>