De la cohésion à la distanciation sociale

 |  par Patrick JEAN-PIERRE

En Guadeloupe comme un peu partout sur la planète. En Marche vers l'obscurantisme...

Après des millénaires de recherche de la cohésion sociale comme étant le ciment de l'humanité, voilà qu'en deux mois à peine, les dirigeants de nos sociétés humaines, ont fait voler en éclats ce qui semblait depuis toujours, être l'alpha et l'oméga de l'humanisme, la cohésion sociale.

À la faveur d'une épidémie, très vite upgradée en pandémie mortifère, quatre milliards d'hommes et de femmes ont été appelés à faire Marche arrière sur ce qui est la base même de nos sociétés, les rapports humains.

En surjouant à grands coups de propagandes médiatiques, de la peur de la mort, sentiment sommes toutes, assez naturel chez tous les êtres vivants, ils ont réussi à mettre à l'arrêt plus de la moitié de l'humanité, et à leur intimer la nécessité absolue d'une mutation vers d'autres modes de rapports sociaux. Nous passant en deçà de l'animalité. Nous sommes devenus des mutants.

Toutes les mesures d'après Covid19 ne visent que quelques objectifs à peine dissimulés. La défiance sanitaire, la défiance sociétale, la réduction des libertés individuelles. Bref, le début de la fin de l'humanité que nous ont légués nos ancêtres.

Menacés de l'arme de la culpabilisation à posteriori, la majorité des hommes récemment "déconfinée", ("libérée", selon les mots du premier ministre Français), accepte sans broncher les mesures "barrières" mises en place, au nom de la protection de la société. Refusant d'être responsables des malheurs qui pourraient s'abattre sur la société.

Nous sommes donc rentrés de plein pied dans l'ère de "la distanciation sociale", qui serait désormais la seule garante de notre santé et de nos libertés, ainsi que notre entourage. Le plus grave est que le degrés d'application de ces mesures est à la merci d'une classe dirigeante dont l'inconséquence, l'incompétence, et l'avidité est démontré, prouvé, subit, depuis tantôt.

Lorsque des Hommes ne peuvent plus se toucher, se sentir, se parler à moins d'un mètre, lorsque la méfiance sanitaire s'est installée dans les rapports intergénérationnels, lorsque l'expression que peut dégager un visage que l'on croise dans la rue devient un facteur relationnel dont on doit désormais se passer, alors l'humanité recule et rentre dangereusement dans l'obscurantisme.

Pendant combien de temps allons nous tolérer cette descente aux enfers ?

Pendant combien de temps allons-nous accepter de rentrer dans la nuit sans combattre ?

Je ne suis ni sociologue, ni anthropologue, mes mots ne sont guidés que par le bon-sens, et ma condition humaine. J'aimerais cependant lire nos spécialistes Guadeloupéens sur le sujet.

D'autres modèles de gestion de cette "pandémie" étaient possibles. Celui que nous subissons est à dessein. Il s'agit d'un acte politique. Il doit cesser au plus vite.

En attendant j'invite chacun de ceux qui liront ces lignes à exprimer leurs sentiments, avec leurs mots, par écrits, audios, vidéos. Plubliez-les sur les réseaux sociaux, ou envoyez-les à Sentinelles Guadeloupe qui les relaiera. 

Invitez vos contacts à en faire autant.

Notre condition d'Être Humain est menacé. Chacun doit se sentir concerné. Aucune voix ne sera de trop. La Guadeloupe, comme chaque recoin de la terre est une partie importante de cette humanité qui nous est chère.

Rentrez en campagne contre l'obscurantisme.

Non à la résilience voulue et imposée pour d'obscurs desseins.

Exprimez-vous partout où vous le pouvez. Vous serez surpris de votre impact.

eric coriolan
Éric Coriolan
Sentinelles Guadeloupe



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