Gérard Muia a partagé sa passion et son savoir-faire ce samedi. L’odeur des oignons, qui est l’ingrédient incontournable de la pissaladière n'a pas incommoder le voisinage .
Souvenez-vous. À Nice, un traiteur a été contraint par des voisins d’arrêter la pissaladière à cause des odeurs d’oignons. Une pétition manuscrite pour le retour de la pissaladière dans le commerce de Claude Smaniotto avait recueilli pas moins de 700 signatures. Une autre en ligne, quelque 3500 promesses de soutien. Malgré tout, le traiteur a interrompu sa production. Plus de pissaladières. Un sacrilège pour les adeptes de la recette la plus niçoise qui soit. Les «bobos» ont-ils encore frappé ? On les savait en guerre contre le chant du coq, le meuglement des vaches, les odeurs de la campagne et même, pour les plus radicaux, contre les cloches des églises.
À Nice, à Vernier , quartier central et populaire, certains se sont réunis pour redonner goût au patrimoine culinaire local de la région.