Le 31 décembre 2025 touche à sa fin. Partout, les villes s’illuminent de feux d’artifice, les tables se chargent de plats festifs, et les réseaux sociaux débordent d’images de familles réunies, de rires partagés et de toasts joyeux. Pourtant, pour des millions de personnes, cette période censée être la plus chaleureuse de l’année amplifie un sentiment profond de solitude.
En France, une personne sur quatre se sent seule, selon l’étude Solitudes 2025 de la Fondation de France et du Crédoc. Pendant les fêtes, ce chiffre devient plus douloureux : les appels à SOS Amitié augmentent de 20 %, et les témoignages affluent sur le stress, l’angoisse et l’isolement exacerbés par le réveillon du Nouvel An. Les jeunes sont particulièrement touchés, même hyperconnectés, car les fêtes idéalisent les liens familiaux et amicaux, créant un contraste cruel avec la réalité.À l’échelle mondiale, les tendances sont similaires. Le rapport 2025 de l’OCDE sur les connexions sociales indique que jusqu’à 14 % des personnes dans certains pays se sentent seules la plupart du temps, un phénomène aggravé par les attentes irréalistes des fêtes. Aux États-Unis, la moitié des adultes rapportent des signes de solitude, selon l’American Psychological Association.
À l’échelle mondiale, les tendances sont similaires. Le rapport 2025 de l’OCDE sur les connexions sociales indique que jusqu’à 14 % des personnes dans certains pays se sentent seules la plupart du temps, un phénomène aggravé par les attentes irréalistes des fêtes. Aux États-Unis, la moitié des adultes rapportent des signes de solitude, selon l’American Psychological Association.Pourquoi cette période est-elle si difficile ? Les psychologues expliquent que Noël et le Nouvel An forcent un bilan de l’année écoulée : le temps qui passe, les absences (décès, séparations, éloignement géographique), la pression sociale de « devoir » être joyeux. Les réseaux sociaux amplifient cela en bombardant d’images parfaites, rendant l’isolement plus visible. Pour les personnes âgées, les étudiants loin de chez eux, les parents isolés ou ceux en précarité, les fêtes soulignent ce qui manque.