La magie de la culture japonaise a toujours attiré des artistes du monde entier, et cette année ne fait pas exception. Chris Combette a passé trois semaines, d'îles en îles dans l'archipel japonais. Une tournée artistique au « pays du soleil levant » qui a enchanté l'artiste, ses musiciens et aussi les spectateurs japonais, avec une variété de performances innovantes et captivantes.
Le voyage a débuté à Honshū, la plus grande île du Japon, autrefois connue en Occident sous le nom de « Hondo », sur laquelle se trouvent entre autres les villes de Tokyo, Osaka, Kyoto, Hiroshima, Yokohama, Nara et Nagoya. La musique traditionnelle japonaise est très diversifiée et riche en histoire. Certains des genres musicaux les plus populaires au Japon incluent le gagaku, le noh, le kabuki, le bunraku, le enka, le j-pop et bien d'autres. Ces styles musicaux traditionnels sont souvent associés à des performances artistiques telles que la danse, le théâtre et le chant. C'est donc un vrai partage qui attendait Chris Combette et ses amis musiciens. Shatta
De retour à Paris, Chris Combette nous a accordé une interview. L'occasion de revivre et nous conter ce tsunami d'émotions et de remettre l'église au milieu du village culturel. Pour Chris Combette, le Shatta, « c'est une grosse merde ».
Le Japon a très tôt dans l'histoire exercé son sens du raffinement dans l'art musical. La musique de cour apparait dès le 5ᵉ siècle, et a par la suite été intimement liée aux arts de la scène et aux évènements religieux.
De son utilisation du rythme à son échelle musicale si insolite, en passant par la substance des sons, tout y semble loin de ce à quoi nos oreilles sont habituées. Un peu comme le fait la religion Shinto, la musique traditionnelle du Japon traduit une sensibilité japonaise proche de la nature. Loin de la cérébralité des musiques électroniques, c'est une musique organique où l'on croit entendre le souffle du vent ou la chute des gouttes d'eau dans un étang.