L'année 2025 marque un renouveau pour le tourisme guadeloupéen, boosté par une haute saison prometteuse : +5 % de fréquentation aéroportuaire et 440 000 croisiéristes attendus.
Privilégiant le haut de gamme avec des clientèles européennes (Allemands, Suisses) moins sensibles aux hausses de billets d'avion, le Comité du Tourisme des Îles de Guadeloupe (CTIG) mise sur un "Spiritourisme Moun Peyi" valorisant les savoir-faire locaux.
Plus abordable que la Martinique, l'île offre une "vie chère" maîtrisée et une géographie unique : lagons turquoise d'un côté, côtes atlantiques sauvages de l'autre. Malgré un premier trimestre en demi-teinte dû à la conjoncture internationale, les indicateurs sont au vert pour l'été et l'hiver, avec un tourisme de proximité en essor – les Guadeloupéens eux-mêmes boostent l'économie locale hors saison.
Au-delà des plages, la Guadeloupe est un terrain de jeu nature. 75 % du territoire est réserve naturelle, idéal pour l'écotourisme.
La Darse, ancien bassin portuaire du XVIIIe siècle, a vu accoster les navires marchands qui ont façonné Pointe-à-Pitre, grâce à son mouillage exceptionnel.
Détruit par le cyclone de 1928, le marché a été reconstruit par l'architecte Ali Tur sous forme d'une halle couverte de 300 m², alliant charpente en bois et béton armé.
Aujourd'hui, il s'étend sur la place et les quais, bordé de grilles et de parasols géants qui protègent les étals des averses tropicales. C'est aussi le point d'arrivée triomphal de la Route du Rhum tous les quatre ans, transformant le quai en arène festive.
Au fil des ans, ce marché a su se réinventer, évitant la confusion courante avec le Marché aux Épices voisin (Saint-Antoine), pour rester un bastion des produits marins et terrestres frais.
Comme en Martinique, décembre est magique en Guadeloupe avec les "Chanté Nwèl", veillées chantées traditionnelles du 28 novembre au 23 décembre (Capesterre-Belle-Eau, Lamentin, etc.).