Dans un monde où les appels à la solidarité internationale résonnent comme un mantra sacré, l'attitude des pays arabes envers les réfugiés palestiniens révèle une hypocrisie aussi crasse que transparente.
Tandis que l'Égypte érige des murs de béton armé pour se barricader contre Gaza, et que la Jordanie brandit une "ligne rouge" contre toute arrivée massive, l'Occident – et particulièrement la France – ouvre grand ses portes, invoquant les "droits de l'homme" comme un bouclier moral. Mais derrière cette générosité apparente se cache une naïveté dangereuse, une manipulation habile qui laisse les nations européennes porter le fardeau que leurs "frères arabes" refusent catégoriquement d'assumer. Décryptons ce scandale géopolitique, sans fard ni euphémismes.
Commençons par les faits, implacables. Depuis le début du conflit à Gaza en 2023, pas un seul pays arabe n'a ouvert ses frontières aux réfugiés palestiniens fuyant les bombardements. L'Égypte, voisine immédiate, a investi des milliards pour fortifier sa frontière avec un mur à sept couches, un rempart anti-infiltration qui dit tout de sa "fraternité" supposée.
Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a été clair : accepter des réfugiés de Gaza signifierait "une liquidation de la cause palestinienne", une excuse pour masquer la peur viscérale d'une instabilité importée.
De l'autre côté, la Jordanie – qui abrite déjà des centaines de milliers de Palestiniens depuis 1948 – a clamé haut et fort son refus, son roi Abdallah II qualifiant cela de "ligne rouge" infranchissable.
Le Liban, traumatisé par les années de présence palestinienne qui ont mené à la guerre civile, limite strictement les droits des réfugiés dans ses camps surpeuplés, les traitant comme des parias sans citoyenneté ni avenir.
Et que dire de la Syrie, de l'Arabie saoudite ou des Émirats ? Zéro geste concret. Pourtant, ces mêmes nations se gargarisent de rhétorique anti-israélienne en sommet après sommet, promettant un soutien indéfectible à la "cause palestinienne". C'est du théâtre pur : ils ont accueilli 5,5 millions de réfugiés syriens sans sourciller, les intégrant tant bien que mal dans leurs sociétés.
Pourquoi pas les Palestiniens ? La réponse est dans les archives sombres de l'histoire : rébellions armées au Liban (1975-1990), tentatives de déstabilisation en Jordanie (1970, "Septembre noir"), et un terrorisme endémique que ces États associent aux factions palestiniennes comme le Hamas.
Les Arabes savent mieux que quiconque le chaos que ces "réfugiés" peuvent importer – et ils n'ont aucune intention de le revivre.Cette hypocrisie n'est pas nouvelle. Depuis 1948, les Palestiniens sont devenus un pion dans les jeux de pouvoir arabes : utilisés pour des guerres perdues contre Israël, puis abandonnés à leur sort dans des camps de l'ONU, sans intégration ni espoir.
Aujourd'hui, face à la crise de Gaza, c'est la même partition : des discours enflammés à l'ONU, et des frontières scellées comme des tombes.

Pendant ce temps, l'Occident joue les bons samaritains, au prix d'une candeur qui frise l'aveuglement. La France, en tête de peloton, a franchi un cap en juillet 2025 : une cour d'asile a accordé le statut de réfugié à des Palestiniens de Gaza, même en dehors du mandat de l'UNRWA, arguant d'un "déplacement forcé par Israël".
Résultat ? Tous les exilés gazouis en France peuvent désormais réclamer ce statut, gonflant les files d'attente des services sociaux et des tribunaux.
Et ce n'est que le début : en septembre 2025, Paris a rejoint le chœur des pays occidentaux reconnaissant l'État palestinien, aux côtés du Royaume-Uni, du Canada et de l'Australie – un geste symbolique qui ouvre la voie à plus d'immigration "humanitaire".
Les États-Unis, sous Trump, ont même poussé l'ironie en proposant à l'Égypte et à la Jordanie d'accueillir des réfugiés de Gaza – proposition rejetée avec mépris, comme si l'Occident était le seul à devoir payer l'addition.
Au nom des "droits de l'homme", nos élites européennes ferment les yeux sur les leçons arabes : ces réfugiés ne sont pas seulement des victimes ; beaucoup portent en eux l'idéologie du Hamas, forgée dans des camps où la haine d'Israël est un catéchisme quotidien. Et quand les attentats ou les émeutes éclatent – comme on l'a vu en Europe avec des flux migratoires passés –, qui paie ? Le contribuable français, déjà écrasé d'impôts, et les citoyens ordinaires qui voient leur sécurité fondre comme neige au soleil.Cette générosité unilatérale est une farce. Les pays arabes, pétro-dollars en poche, pourraient absorber des millions sans broncher – mais ils préfèrent exporter leur problème vers l'Europe, sachant que nos gouvernements, hypnotisés par le prêchi-prêcha des ONG et des médias, avaleront la pilule.
C'est une arnaque géopolitique : on nous vend de la compassion pour masquer une stratégie de déstabilisation.
Il est temps de briser le tabou. Les "droits de l'homme" ne sont qu'un prétexte commode pour une politique migratoire suicidaire. Si les Arabes, qui partagent langue, religion et culture avec les Palestiniens, les fuient comme la peste, pourquoi l'Occident s'y engouffre-t-il tête baissée ?
La réponse est simple : idéologie déconnectée de la réalité, couplée à une culpabilité post-coloniale qui nous rend vulnérables. La France, avec son histoire en Algérie et au Moyen-Orient, est particulièrement sensible à ce chantage moral. Mais regardons les faits : les réfugiés palestiniens ne sont pas intégrés nulle part – ni au Liban, ni en Jordanie, ni en Syrie. Pourquoi cela changerait-il à Paris ou à Berlin ?L'hypocrisie arabe est un miroir tendu à l'Occident : si vos "alliés" du Golfe vous laissent seul face au feu, c'est qu'ils savent ce qu'il en coûte. Réveillez-vous, France et Europe : fermez les vannes, exigez la réciprocité, et cessez de vous faire avoir au nom d'un humanisme qui profite à tous sauf à vous. La cause palestinienne mérite mieux que des réfugiés-chiens de garde exportés pour déstabiliser l'Occident.
Et nous, on mérite mieux que d'être les pigeons de service.