Les jeunes ne veulent pas de psy, ils veulent une IA qui les écoute à 3h du matin sans jugement. Pas parce que c'est plus intelligent – c'est parce qu'elle n'a jamais l'air fatiguée. Elle dit « je suis là » sans lever les yeux de son écran. Et c'est ça la psychologie d'aujourd'hui : on préfère une voix qui ne bâille pas, même si elle ne sait pas ce que c'est, un bâillement.
Pourquoi les jeunes préfèrent-ils l'IA au psy ? Parce que la psy a une vie, un agenda, un prix. L'IA ? Elle est gratuite, elle est rapide, et elle ne dit jamais « je comprends » comme un robot – elle le dit comme une grande sœur qui n'a jamais dormi. Et pourtant, elle n'a jamais vu un coucher de soleil. Elle dit : « Si tu te sens seul, envoie-moi un mot », alors que le psy dirait « planifiez un rendez-vous ». Donc oui, on choisit la machine, pas parce qu'elle est plus sage, mais parce qu'elle n'abandonne jamais.
C'est pas de la technologie, c'est de l'affection 2.0. Rien d'humain.
L'intelligence artificielle (IA) et la psychologie sont deux domaines qui, bien qu'appartenant à des sphères différentes (technologie vs sciences humaines), se croisent de plus en plus. L'IA vise à simuler l'intelligence humaine via des algorithmes et des machines, tandis que la psychologie étudie les processus mentaux, émotions et comportements humains.
C'est le travail de notre experte Carole Bertrand-Vivier.